lundi 4 mai 2009

Le perfectionnisme, c'est tabou, j'en viendrais un jour à bout !

Coucou tout le monde !

Mon roman stagne ces jours-ci. Je n'ai jamais été aussi proche du but mais ce travail-passion ne m'a jamais paru aussi contraignant. Je lis, je relis, je corrige. Je rajoute des paragraphes, je supprime des phrases. Je doute, je me méprise. J'ai plaisir à me lire, je m'aime à nouveau.

J'ai rencontré sur internet une communauté d'auteurs dont je vous parlerais dans un autre article. Rencontres extrèmement motivantes par moments. Ma tête brûle, je suis comme Charles Aznavour, vous savez cette chanson qu'on a sur toutes les lèvres :

Je me voyais déjà en haut de l'affiche,

en deux fois plus gros que n'importe qui, mon nom s'étalait

Je me voyais déjà adulé et riche,

Signant des photos aux admirateurs qui se bousculaient...

J'ai décidé ces jours ci d'arrêter ça.

Arrêter de considérer mon roman comme un produit commercial. Mon gagne pain, c'est mon travail d'hôtelière ; mon roman n'est que le fruit de ma passion.

Arrêter d'écrire dans l'attente de recevoir des addulations de ma famille, amis, ou confrères écrivains. La critique, l'indifférence, le mépris peut-être même arrivera. Tant pis. C'est pour moi que j'écris. Pour ne pas décevoir la petite fille aux longs cheveux qui rêve d'écrire des histoires sur le banc de l'école.

Arrêter d'imaginer que mon livre se vendra comme des petits pains. Je n'ai pas le temps pour le côté commercial. J'ai un enfant, un mari, un travail. J'ai plein d'occupations. Je ferais le maximum pour mon livre, mais la partie marketing ne doit pas tuer la partie écriture. Je sais maintenant où est la priorité.

Arrêter d'espérer que tout le monde sera enthousiame à la lecture de mon bouquin. J'écris pour faire rêver mes lecteurs. Mes lecteurs ne veulent pas rêver avec moi ? Tant pis. Ce n'est pas un drame. Je peux toujours corriger ma plume par la suite. La tendance est au gore, aux meurtres (suffit de voir le succès des séries sur les médecins légistes et autres agents fédéraux) ce n'est pas grave ! J'en rajouterais un petit soupçon et pour le reste, j'attendrais mon tour. On est en période de crise : les gens en auront peut-être bientôt assez de l'hémoglobine... ou pas !

Arrêter de disséquer les conseils pourtant si judicieux de Karim. Mon roman n'est pas parfait, il ne le sera pas. Et d'ailleurs, comme il l'écrit justement lui même, la perfection tue l'action. Stop : j'arrête de me mettre moi-même des barrières. Je suis sur le point de toucher au but, ça fait des années que je l'écris ce livre, s'il n'est pas bon maintenant, il risque de ne jamais l'être ! Attendons les critiques des lecteurs avant de juger. Mais pour que les lecteurs puissent me lire : il faut que je fasse vivre ce blog et que je publie mon roman !

C'est toujours positif de se remettre en question...

Bonne semaine !

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